Prenons par exemple la matière première qu’est l’herbe : la biomasse non ligneuse permet également de fabriquer des granulés et briquettes pour la production d’énergie. La biomasse humide est déshydratée au moyen d’un procédé de compression mécanique, dont la performance dépasse largement celle des presses et séparateurs du marché. Une fois la biomasse séchée de cette manière, elle peut être compactée en granulés ou briquettes et utilisée comme combustible efficace.
Point positif de notre procédé : non seulement il est efficace sur le plan énergétique, mais il nécessite peu d’espace et peut être mis en œuvre sans problème dans les procédés existants.
Le co-produit de la pression à froid des graines de colza est le tourteau, un aliment protéique de qualité pour les animaux à l’engraissement. Les basses températures de notre procédé préservent les précieuses protéines ainsi que de nombreux autres nutriments. En même temps, nos presses nous permettent d’obtenir un rendement élevé et une huile alimentaire de très grande qualité.
Dans le futur, les protéines de colza pourraient également être utilisées dans l’alimentation humaine. Or, elles tombent dans le champ d’application du règlement européen relatif aux nouveaux aliments et ne sont pour l’instant pas homologuées pour une utilisation dans l’industrie agroalimentaire. Une possibilité que nous continuons à suivre…
La wintérisation de l’huile permet d’éviter sa floculation. Pour simplifier, cela consiste à refroidir l’huile, puis à filtrer la fraction précipitée. C’est de ce principe qu’est né le terme de wintérisation. Avant, en hiver, il fallait laisser l’huile reposer longtemps pour que l’huile limpide se dépose.
Chez Reinartz, nous avons développé un procédé de wintérisation spécialement pour les huiles alimentaires pressées à froid, qui permet de cristalliser de manière contrôlée et de filtrer la cire. Ainsi, l’huile résiste au froid et la cire ne flocule plus. L’huile est ainsi cristalline.
Nous recevons le renfort de partenaires renommés du monde économique et scientifique tels que le Fraunhofer Institut für Verfahrenstechnik und Verpackung concernant l’extraction et la transformation des matières premières végétales. De grandes écoles de renom telles que l’université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle et l’université de Munster effectuent à l’aide de presses Reinartz des recherches sur des sujets tels que la biomasse, une spécialité de Reinartz.
Parmi les autres partenaires impliqués dans le développement continu de solutions durables permettant d’extraire des protéines pour l’alimentation animale, citons entre autres le Forschungsinstitut Futtermitteltechnik de l’Internationale Forschungsgemeinschaft Futtermitteltechnik et l’entreprise Hermetia Baruth GmbH. Ensemble, nous élaborons des solutions pour le monde de demain.
Ceci permet de commander l’ensemble d’une installation de façon entièrement automatique, d’éviter les potentielles erreurs de manipulations et d’assurer la transparence requise des procédés de production. Les analyses peuvent être réalisées en temps réel et la fonction de journalisation permet de documenter l’ensemble des opérations tout au long du cycle de vie du produit.
En cas de questions ou de dysfonctionnements, nos ingénieurs expérimentés peuvent se connecter à distance au système du client et résoudre les problèmes éventuels. La maintenance peut également être facilement réalisée à distance. Une intervention par simple pression d’un bouton, voici ce que propose notre service 4.0 !
Avec son partenaire Hermetia Baruth, Reinartz travaille depuis de nombreuses années sur ce sujet et joue depuis longtemps un rôle moteur en la matière. Ensemble, nous avons développé un procédé permettant de produire une farine de protéines de grande qualité à partir de mouches soldat noires (« Hermetia illucens »).
Le résultat : une farine d’insectes présentant une teneur en protéines remarquablement élevée de plus de 62 %. Après avoir déjà vendu plusieurs installations l’année dernière, cette année nous en avons vendu 6 autres rien que sur les 10 premiers mois de l’année. La demande est forte et nous sommes prêts à y répondre.
Le rendement est impressionnant et en même temps une solution respectueuse des ressources. En effet, l’élevage d’insectes demande à peine un dixième de l’énergie nécessaire à la production d’autres protéines animales. Et les insectes ont besoin de peu de place pour grandir et consomment très peu d’eau et d’aliments.
La phase expérimentale réussie est complétée depuis longtemps : l’année passée nous avons déjà mis en service plusieurs installations pour la transformation d’insectes. Et ce n’est que le début. Les différentes solutions développées dans ce domaine sont encore considérées comme des jalons. Elles permettent une extension d’une production semi-industrielle à industrielle.